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Femmes et jeunes filles face aux viols et violences sexuelles : comment briser le silence

01-05-2023 08h25min30s


Image: Mme Esther Ntoto au CREDDA/ULPGL


La journée internationale de la femme est une occasion de célébration des réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes. Elle est aussi un rappel à l'action pour accélérer la parité entre les hommes et les femmes. Des activités importantes sont organisées dans le monde entier, des groupes se réunissant pour célébrer les succès des actions des femmes ou se mobilisant pour l'égalité des genres.    

 

Il est défini chaque année une thématique dans le but de réfléchir sur ce qui reste à faire pour atteindre l’effectivité d’égalité des chances et d’opportunités entre hommes et femmes. Mais aussi, pour dénoncer les différents abus dont sont victimes les femmes dans la communauté.

Dans la perspective du thème de l’année 2023 au niveau international, l’égalité aujourd’hui pour un avenir durable, le mois de mars 2023 a été célébré en RD Congo autour du thème : l’autonomisation des femmes et des filles ainsi que l’égalité de sexe dans le contexte de lutte contre le changement climatique et la réduction des risques et des catastrophes.

S’inscrivant dans cette dynamique, le programme « Pépinière des Jeunes Leaders » (PEJELE), au Centre de Recherche sur la Démocratie et le Développement en Afrique (CREDDA/ULPGL), en collaboration avec l’organisation « The Congo Tree », ont organisé, en marge de cette célébration, une séance débats autour du thème : « Femmes et jeunes filles face aux viols et violences sexuelles : comment briser le silence ». Cette thématique a été inspirée du Film : « SEMA », un film dédié au Dr. Denis Mukwege de la Fondation Panzi réalisé par le mouvement national des survivantes des violences sexuelles.

Cette thématique a été retenue à juste titre, si l’on doit considérer les multiples conflits armés qui ont élu domicile en province du Nord-Kivu et leurs effets néfastes exposant notamment la femme du Kivu à toutes sortes de sévices ou traitements inhumains, le viol et la violence sexuelle.

Ce faisant, il est d’ordre de la logique que l’on puisse combattre ces actes ignobles, en appropriant ce grand combat à la génération actuelle, à briser le silence face à cette calamité. La session a bénéficié de l’expertise de Mme Esther Ntoto, Facilitatrice de la session d’échanges-débats, de la part de l’ONG « UN JOUR NOUVEAU » à Goma/RDC.


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